Kevin K est né le 18 mai 19** à Buffalo, état de New York, États Unis.

19** : même s'il reste plutôt discret sur son identité et son âge véritable, Kevin est né trois ans après son grand frère, Alan, à Buffalo, ville universitaire du nord-est des état unis où vont étudier la plupart des petits bourgeois middle-class blancs new-yorkais. Issus de la troisième génération d'émigrants d'origine polonaise et parfaits consommateurs de la pop culture US des sixties (Elvis/Beatles/Rolling Stones/Star Trek...), les deux frères K sont vite attirés par l'idée de passer de la théorie à la pratique... On peut se faire facilement une idée de l'atmosphère de la ville en regardant l'excellent film de Vincent Gallo : Bufallo 66!!!

1978 : le premier vrai groupe de Kevin s'appelait Aunt Helen, puis The Toys (plus tard rallongé en New Toys) et il y occupait le poste de... batteur! Avec eux, il a écumé tous les rades possibles et imaginables entre le fin fond de l'état de New York et le sud du Canada, ouvrant pour des groupes aussi improbables que Pat Benatar, Squeeze, les Romantics mais aussi les Ramones, les Dead Boys et Johnny Thunders, leurs héros. Pendant cette période, ils ont enregistré plusieurs simples et un album, Say It.

1983/1988 : toujours avec le grand frère Alan, chanteur et guitariste, ce fut l’épisode Lone Cowboys, qui devint pendant presque un an le groupe maison du fameux club le CBGB’s de New York. Leur single You Light Up My Life, en 1985, reprise punk d’une chanson de Debbie Boone, est monté à la vingtième place des charts indépendants en Suède et en Allemagne, ce qui leur a permis de trouver un deal pour enregistrer leur tout premier album Voodoo Dolls & Cadillac Fins en 1986.

1989/1994 : les Road Vultures, d’après le nom d’un gang de hell’s angels, sont nés entre NYC et Los Angeles où les deux frères K se sont expatriés. Du coup, Kevin abandonne la batterie au profit de la guitare. C’est pourtant de retour dans la Grosse Pomme qu’ils sont remarqués par deux de leurs héros de jeunesse, Syl Sylvain et Jerry Nolan, ex-New York Dolls (et ex-Heartbreakers pour Nolan, bien sûr) qui leur demandent d'ouvrir pour eux le prochain concert de leur tout nouveau groupe The Ugly Americans au Continental. Cette première partie se métamorphose vite en une quinzaine de dates avec les deux poupées. Le succès du groupe va en grandissant et ils font de nombreux concerts avec des amis tels Dee Dee Ramone, les Waldos (le groupe d'un autre ex-Heartbreakers, le guitariste Walter Lure) ou encore Cheetah Chrome (ex-Dead Boys). Les Road Vultures ont produit deux CD, Fire It Up (avec comme guitariste invité l’inénarrable Cheetah) en 1993 et Ride en 1995.

1995 : Kevin enregistre son premier album solo Night Life sous le nom de Kevin K Band pour Circonstancial Records avec Rock Molesso et Madd Maxx Gallo, la section rythmique new-yorkaise des Road Vultures. Night Life reçoit d’excellentes critiques dans la presse spécialisée US : Burrn, 3rd Generation Nation, Flipside, etc...

1996 : le 10 novembre, Alan K meurt dans son sommeil à l’age de 41 ans à New York. Pour Kevin, son cadet, cette disparition marque le début de profonds changements : personnels, d'abord, puisqu’il mènera désormais une existence nettement plus clean que par le passé, tant pis pour le mythe rock’n’roll, puis artistique, puisqu’il sera dorénavant le seul maître à bord. Il signe avec le label 13th Street Entertainment et après seulement un mois, sort Never Enough, une cassette de 13 morceaux, combinaison de sessions, de répétitions et d’enregistrements live. Party Down, le vrai deuxième album le suit de près, toujours avec Molesso à la basse et Gallo à la batterie ainsi qu’en special guest le plus suisse des rockers newyorkais, Mr. Ratboy (Jeff Dahl, Pillbox, NYC, Motorcycle Boy, Marky Ramone and the Intruders, Sour Jazz...) qui nous sert quelques solos de gratte brûlants sur Manic Panic et It's Just Trash! L’ombre de Johnny Thunders dont on trouve ici la reprise de Dead Or Alive, plane encore un peu trop sur ce second album du Kevin K Band. Plusieurs sorties indépendantes suivent sur le label de Kevin, AOK Music, y compris Indecent Exposure (une cassette acoustique destinée aux fans).

1997 : sort le très réussi troisième album, Rule The Heart, qui propose en bonus six morceaux demo d’Alan. C’est un album sombre, fortement marqué par la disparition du frère aîné/alter ego : la personnalité de Kevin et son style d’écriture propre transparaissent enfin à leur juste valeur avec ce 3ème opus solo, il prouve ici qu’il est bien plus qu’un simple clone de Johnny Thunders comme certains journalistes ont eu tôt fait de l’étiqueter. Rule The Heart a été produit par Patrick Klein, qui joue aussi de la guitare sur Make It Last et la violoniste Lorenza Ponce (Sherril Crowe) réalise un accompagnement magique sur Just Like That. L’ami Ratboy vient une fois de plus filer un ou deux coups de médiator sur Gang War. Sans distribution, sans maison de disque (c’est une auto-production AOK Music!!), Rule The Heart reçoit cependant un très bon accueil critique mérité.

1998 : notre homme s’envole pour le Japon assurer une tournée acoustique, Kevin ayant fait don d’un morceau pour la compilation nipponne You Are Not Alone Fund, qui tente de ramasser des fonds pour les écoliers d’Hokkaido. Du coup un single est enregistré à Tokyo avec les Golden Arms et de retour à New york, 3 autres sont enregistrés avec notre Freddy Lynxx national pour son label Sucksex Records. Et pour clore cette année (enfin!) couronnée de succès, Kevin retourne au Japon pour le Scene of the Crime Tour, accompagné cette fois de Ricky Rat et Toni Roméo du groupe rock’n’roll de Detroit, les Trash Brats et de son vieux complice des Road Vultures version L. A., le batteur Karl “Jerry” Durden.

1999 : il participe activement à la réalisation de Bloodied Up, le nouvel album de l’ex-Jet Boys en chef qui sortira sur le label montpellierain Julie Production, Freddy Lynxx (from Paris, France, cocorico!!!), écrivant un morceau, en co-écrivant quatre et jouant sur huit!

2000 : Kevin tourne en Europe, exécutant plus d’une vingtaine de concerts en Allemagne et en Italie. C’est vers le milieu de l’année que ça bouge à nouveau pour ce vieux briscard de rocker newyorkais. Un CD live au Japon, Oriental Nights, est sorti sur un label de Brooklyn Elmer Records, capturant le meilleur des concerts de Tokyo, de Kyoto et un set acoustique à Chitose City. Kevin a aussi passé plusieurs semaines à New York pendant le mois d'avril, aux Studios de Tin Pan Alley, enregistrant quelques nouvelles chansons pour son 4ème album de solo, Magic Touch, sorti sur l’excellent label australien Vicious Kitten Records. Ce disque est un nouveau tournant dans la carrière du K, puisque il a de nouveau une maison de disque et qu’il a décidé pour la première fois de museler volontairement sa fixation pour Johnny Thunders et ses tics de guitar hero pour plus laisser libre cour à son inspiration et à sa personnalité. Ce que Magic Touch lui a fait perdre en évidences, il le lui a fait gagner en confiance en lui et Kevin se révèle un song-writer encore plus inspiré que par le passé : s’il déconcerte au premier abord par sa sensibilité presque pop 60’s, cet album marque la volonté de son créateur de ne plus jamais être considéré comme un simple clone : s’il vous en faut un...

2001 : Kevin accompagne Freddy Lynxx, amenant dans ses bagages le batteur Andi Hill, sur le Have Faith Tour 2001, neuf dates entre la France et l’Espagne qui l’amène à Nimes, le 12 janvier. C’est là qu’il rencontre Monsieur Pierre Laugier, Ritchie ”Buzz” Pérédès, ex-leader de Cheese, trio grunge-core nimois et grand fan de T. Rex devant l’éternel et ”Cosmik” Jack Leroy, ancien bassiste de Drive Blind nourrit aux New York Dolls et aux Heartbreakers qui assurent tous deux la première partie au sein d’un combo monté à la va vite pour l’occasion, Cosmik Jaxx and the Space Invaders.

2002 : Kevin tourne en Allemagne, en Italie et en France avec Andi et le bassiste Chris Lakryz des Hollywood Teasze avec qui il enregistre l’excellent 13th Street pour Vicious Kitten Records dans une veine plus fun à la New York Dolls. De retour à New York il assure quelques dates avec Michael Thimren, le guitariste suédois de Johnny Thunders et avec Sour Jazz. Un nouvel album, Story of My Life, enregistré en 1999 parait enfin sur Sucksex Record. Ce n’est pas sans surprise qu’un an et demi plus tard, alors qu’Andi et Chris sont occupés ailleurs et ne peuvent assurer, il contacte nos deux sudistes, Ritch et Jack avec qui il est resté depuis en contact amical par le biais d’internet, afin d’assurer la tournée franco-hispanique du printemps. Le batteur marseillais Olivier ”Doc Ayolee” Tijoux, session-man réputé, faisant le quatrième pour la belote et Monsieur Pierre l'arbitre (...et le road manager et conducteur du van, à temps perdu...) les cinq nouveaux amis assurent les 11 dates du Pink Lingerie Tour en France et en Espagne et sont tellement contents de leur association, qu’ils enregistrent 11 morceaux pour un éventuel nouvel album alors qu’ils étaient sensés en faire deux! De retour à New York, l’infatigable KK enregistre son album acoustique From The Delta To The Bowery qui sort cet été sur 13th Street Entertainment. Fin aout, Monsieur K entre en studio à Boston pour un futur projet avec Ritchie Molesso et deux Ballbusters, avant de s’envoler à nouveau pour la France afin d’assurer la promo de son 8ème album, Sealed Works, enregistré avec la ”French Version”, produit par Richard "Buzz" Pérédès assisté de Jack Leroy, qui lui s’est chargé du design du CD qui sort finalement un peu par accident le 1er septembre sur Laughing Outlaw, le label australien des Dictators et des New Christs. Le Kevin K Band (VF) assure 18 de dates entre le 26 septembre et le 19 octobre, dont 7 en Espagne, 1 en Allemagne et 1 en Suisse lors du Sealed Works Tour... Et à l’issue de celui co décide de se rebaptiser Kevin K and the Real Kool Kats!

2003 : Les Real Kool Kats se regroupent en avril 2003 pour enregister le tout nouvel album de Kevin pour lequel il a écrit pas moins de 35 morceaux!!! Pour l’occasion, le groupe choisit de s’orienter vers la veine plus pop de Kevin, certains des 16 morceaux enregistré pouvant évoquer les Rolling Stones ou les Ramones péroide Peasant Dreams, la plupart d’entre eux sont du pur Kevin K et ne doivent plus rien à personne. Après s’ensuit un cahotique All Fixed Up Tour où après l’enregistrement de Kiss Of Death et deux concerts, Ayolee, trop occupé, cède sa place au génialissime batteur des Kidnappers, Vincent ”Transylvania” Price III, Ritchie étant lui même obligé de déclarer forfait pour les trois dernières dates remplacé exceptionellement par Damien, le bassiste des wankers. Après ça Kevin s’envole vers New York pour retrouver son vieux complice Ritchie Molesso à la guitare, cette fois et la section rythmique de Sour Jazz pour une série de concerts dans la Grosse Pomme au CBGB’s et au Continental entr’autres... Prochain rendez-vous avec l’Europe et ses Real Kool Kats en octobre pour le Kiss Of Death Tour, 18 dates entre la France, l’Allemagne et la Suisse, au moment où la presse spécialisée française et américaine s’enflamme pour l’album... Les Kats en profite pour enregistrer la suite, 13 morceaux sont d’ors et déjà mis en boite pour mle succéseur de Kiss Of Death...

2003 : Les Real Kool Kats se préparent à arpenter à nouveaux les routes européennes entre le le 24 mars et le 27 avril....