MELODICK novembre 2003
Je disais le plus grand bien du split ep de Kevin K/Neurotics, le mois dernier, lalbum est dans la continuité. Kevin K fait partie dun autre temps, celui des Nikki Sudden, Dominic Sonic, Freddy Lynxx et autre fan de Johnny Thunders. La hargne est mesurée, la voix est douce et ne faiblit pas, les rythmes sont R'n'R sans être agressifs Kevin K fait partie de ces gens qui savent que jouer vite nest pas un gage de crédibilité et que le vrai rockeur est classieux, pas dément. Cest donc un parfum de nostalgie qui anime ce disque de part en part. Un parfum doux amer pour ceux qui savent quune paire de shades et un costar noir seront toujours plus efficaces que des poses et des hurlements. Cette idée de looser magnifique trouve son paroxysme dans le fabuleux «Road To Ruin » (clin dil aux frangins), tandis que la ballade «Together Forever» serait un hit parfait pour midinettes si seulement Kevin navait pas cette tête danorexique et ressemblait aux beaux gosses trimballant leur skate comme si il sagissait dun sac à main. Bonne reprise du hit de Nancy Sinatra. Cet album est un véritable ovni qui fait chaud au cur, lave les oreilles et mesure le temps qui passe. Bob «Nostalgia» Morlock. X-ROCK #2 novembre 2003 Le new-yorkais en villégiature en France fait le tour des maisons de retraite du sud et enrôle trois grabataires dégagés de toutes obligations et prêt à s'encanailler. KK & the Real KK (alias Kéké le vrai Kéké) va jusqu'à commettre l'irréparable, l'album ci-devant présenté à vos yeux ébahis. dans une lignée Heartbreakers, Kevin K a déjà perpétré des disques avec Freddy Lynxx, pour situer le personnage. La voix de Kéké est plutôt suave, le salaud doit emballer fastoche avec une voix pareille! La seconde guitare est tenue par Jack, le premier bassiste des infâmes Drive Blind, ça va faire dans la finesse! 7/10 (Patrick "Tad" Foulhoux) PUNKRAWK novembre 2003 Voyez comme la nature est étrange. Lorsqu'on a parlé de ce disque avec Patrick Foulhoux, il n'était pas du tout emballé. Pourtant, moi qui le connais depuis longtemps, j'étais persuadé que c'était sa came, ce rock'n'roll glorifié par Johnny Thunders, les Heartbreakers et autres Jeff dahl. Ben non, il aime pô. Trop commun. Alors que moi qui n'ai jamais réellement aimé ce genre si connoté, eh ben, j'adore Kiss of death. Certaines chansons sont irrésistibles, ciselés dans des mélodies somptueuses et mélancoliques que la voix de Kevin se charge d'intensifier. (FF) KEROSENE N°2 novembre 2003 Kevin K est un vieux rocker bourlingeur, profondément marqué par ses années de jeunesse passées à fréquenter les concerts des Ramones, de Pat Benatar, du Gun Club et consorts. Les Kool Kats est le nom de son " backing band " français au QG nîmois. Hey, sur la photo, j'ai reconnu sous le sobriquet de "Jack O", le tout premier bassiste de Drive Blind, ici à la guitare. Les amateurs de Jeff Dahl, Freddy Lynxx et autres Joey Ramone seront aux anges. Les mecs plus, humm, "modernes" ne seront peut-être pas emballés par autant de glamour. Car finalement, cette zique-là n'est pas si punk-rock que ça, la voix est claire et les mélodies finalement ciselées. (Gwardeath) KEROSENE N°2 novembre 2003 On commence par le label de la planète de Marseille, Lollipop Records qui attaque la rentrée pied au plancher avec une brouette remplie à ras bord de nouveaux skeuds : Kevin K & The Real Kool Kats ("Kiss Of Death"), du vrai punk rock, sans fioriture et gorgée de belles mélodies, dans la droite lignée de Freddy Lynxx (avec qui il a déjà collaboré) et bien sûr de Johnny Thunders et de ses curs brisés J'écoute cette galette en boucle, les chansons sont à tomber par terre et la voix me propulse dans les nuages Plus frais, tu peux pas! (Nasty Sam) 442 ÈME RUE N°56 décembre 2003 Kevin K est un survivant des guerres new-yorkaises. De celles qui ont laissé sur le carreau Thunders, Bators ou une moitié des Ramones. Il y a chez le bonhomme une apparente fragilité qui ne laisse pas d'étonner chaque fois qu'on le retrouve, toujours là. Une fragilité qui transparaît dans sa voix qui ne semble jamais tout à fait assurée, jamais tout à fait capable de finir ce qu'elle a commencé, jamais tout à fait certaine qu'elle ne laissera pas son propriétaire en plan au beau milieu d'un refrain. Et pourtant Kevin K parvient encore et toujours à nous mettre à genoux avec son rock'n'roll punky tendance glam qui, s'il n'a l'air de rien à la première écoute, se fait méchamment insistant dès lors qu'on prend la peine de remettre l'ouvrage sur le métier. Oui, Kevin K il faut le mériter, ne pas s'arrêter à ses mélodies parfois douces-amères ("Ain't it fun", "Can't laugh" plus thunderien que nature), à ses harmonies parfois trop graciles pour des punk-addicts, il faut gratter au plus profond de ses émois urbains, au plus près de l'os ses histoires de fond du fond d'une humanité qui n'en a plus, parfois, que le nom, chercher dans ses riffs le point de jonction du rock et du punk ("L.O.V.E."), un point de jonction indiscernable et mouvant, mais le plaisir est toujours au bout de la quête. SDZ décembre 2003 Kevin K, lun des derniers vrais rockers de lunderground new-yorkais (comme le proclame son site web) est toujours là. Même si le bonhomme est surtout actif depuis le début des 90s, sa carrière discographique a débuté en 1981 en tant que batteur des Toys, lun des groupes de son frère, Alan K. Mais il est avant tout guitariste, notamment au sein du Kevin K Band, groupe à géométrie variable en scène depuis 1995. Ce « Kiss Of Death » est un album de punk mature. On ressent lhéritage des idoles devenues amis telles que Johnny Thunders, les Ramones et les Dead Boys mais le spectre musical abordé se veut plus large. Ainsi, des morceaux purement punk comme "Street Luck Charm", "L.O.V.E." ou "Ring Your Neck" sont mêlés à de sympathiques ballades électro acoustiques. Cela dit, les meilleures compos sont les titres mid tempo, basés sur de belles mélodies, tel le titre éponyme sur lequel un harmonica pointe le bout de son nez. Le disque se finit par une cover de "These Boots Are Made For Walking" de Lee Hazlewood. Preuve que lunivers de Kevin K est beaucoup plus que simplement punk. LL. Punk Rawk #14 décembre 2003 "Do You Wanna Kiss" sur le CD sampler Punk Rock Explosion "Kevin K + real Kool kats = punk-rock mélodique flamboyant et suave" Kevin K and the Real Kool Kats Spécial K Auteurs d'un somptueux Kiss Of Death, un album idéalement dosé entre un punk-rock classieux (Ramones, Dead Boys) et attitude rock'n'roll (Johnny Thunders), Kevin K and the Real Kool Kats montrent que le rock'n'roll a sauvé les relations franco-américaines. Mais qui est ce Kevin K et qui sont ceux qui l'acoumpagnent, ces Chats Vraiment Cool? Présentation. Aborder le sujet Kevin K, c'est se replonger dans l'histoire tout entière du punk-rock new yorkais, celui qui fait suite au glam-rock des New York Dolls. Si l'age du monsieur est incertain, en revanche, on sait quand commence sa carrière. Kevin K joue dans son premier groupe (Aunt Helen) dès 1978. ce sera ensuite the Toys, qui deviendront plus tard New Toys, formation avec laquelle il côtoiera les Dead Boys, les ramones et surtout Johnny Thunders, auquel il va s'identifier Corps et âme. De 1983 à 1988, Kevin jouera avec son frangin Alan K dans les Lone Cowboys. Les deux frères se retrouvent ensuite dans les Road Vultures de 1989 à 1994 développant et approfondissant un songwriting mariant volupté et technique. En 1995, Kevin tente sa chance en solo avec l'album "Night Life", le premier d'une longue série. L'année d'après, Kevin perd son frère, ce qui provoque en lui un changement radical dans sa façon d'aborder la vie et le mythe du rock'n'roll : il se consacrera désormais entièrement à la musique. les albums pleuvent ("Party Down", "Rule The Heart", "Magic Touch", "From The Delta To The Bowery", "oriental Nights", "Sealed Works", etc...) peaufinant un peu plus son image de réincarnation de Johnny Thunders. Lors d'une tournée française, où il accompagne Freddy Lynxx (notre Johnny Thunders à nous), Kevin rencontre ceux qui deviendront les Real Kool Kats, alias Jack O. Leroy (premier bassiste de Drive Blind), Ritchie Buzz (ex-guitariste des Vengeurs et de Cheese) et Vincent Price III (batteur des Kidnappers). En 2003, l'album Kiss Of Death est enregistré avec cette coalition franco-américaine. Plus pop, le disque ne souffre pourtant pas du label "punk-rock" tant il laisse échapper les influences marquantes de Kevin. le Kiss Of Death Tour (novembre/décembre) aura déjà eu lieu lorsque vous lirez ces lignes, mais un second segment se déroulera en mars et avril prochains, vous ,'aurez pas de raison de le rater. Surtout que d'ici là, kevin K aura certainement enregistré deux ou trois albums. Sacré Kevin. Frank Fréjnik FOUTRAKE / CONCERT AND CO janvier 2004 Accompagné par les Real Kool Kats, le vétéran de la scène punk new-yorkaise Kevin K vient de sortir son neuvième album, dans lindifférence générale semble-t-il Fort heureusement, en fervent défenseur du punk rock, le label Lollipop Records permet à Kevin K de faire paraître des morceaux qui ne rentrent pas dans un moule préétabli. Si lesprit général du disque est punk (rythmes enlevés, son roots des guitares), la voix de Kevin K, assez proche de celle Johnny Thunders, est presque douce. Ses compositions, quant à elles, empruntent parfois des éléments à la folk music (Cant laugh), à la power pop (My girlfriend not anymore) ou au rock n roll années 50 (Aintt it fun). A la manière des Ramones, auxquels il rend un vibrant hommage avec force Gabba Gabba Hey dans le titre Road to ruin, Kevin K apprécie les mélodies sucrées à la Phil Spector ou à la Lee Hazelwood. Il reprend dailleurs magistralement These boots are made for walking à la fin de Kiss of death En fait, Kevin K and The Real Kool Kats viennent tout simplement de publier un bon disque de punk/pop/folk permettant de passer par différents états d'esprit. Pierre Andrieu JUKE BOX EXTRAORDINAIRE..CREATIVITE de KEVIN K dont on trouve pasmoins de cinq CD et deux 45 tours. Sur Story Of My Life sucksex 11 titres, le guitartiste new yorksias salue le MC5 avec Ramblin Rose Sur 13ST cest a son ami et insirateur, johnny thunders, qu il rend hommage via ,, too much junkie business Ii confirme cette filiation avec just another girl sur Sealed Works Sur Magic Touch i think were alone now >> de Tommy james. Entoure des Real Kool Kats, iI s attaque a these boots are made for walking entendu sur Kiss Of Death Les accros du vinlye chercheront better class of Slut un EP 4 titres que publie un label allemand, Incognito et un simple chez Lollipop que Kevin partage avec les Neurotic Swingers. MELODICK Octobre 2003 Kevin K nest plus de toute première fraîcheur (8 albums à son actif, une flopée de groupes (Sour Jazz, Freddy Lynxx ) et de tournées) mais cest ce qui lui donne la supériorité musicale sur pas mal de jeunes combos du moment. Pas punk rock pour un sous, KK plonge dans ce Rock/Pop, du milieu des 80s, proche de Johnny Thunders et apparentés. Un morceau comme «Leaving On A Jet Plane» à la puissance mélodique dun «Another Girl Another Planet » des Only Ones (oups ! I did it again?) ma référence est un peu datée, ou de nimporte quel morceau de Johnny Thunders puisque je lai sous la main) et cautionne à lui seul lachat de ce ep. Les Neurotic ne sont déjà plus à présenter. Les dignes successeurs de Gasolheads, copropriétaires de ce split prouvent que la confiance placée en eux na pas à en souffrir avec ces deux titres performants. KEROSENE N°2 Nov 2003 Sur le split single, Kevin K signe une " Melody " au rythme enlevé et une ballade pop-ramonesque (pour être honnête, j'en tâcherais pas mon Lee Cooper) alors que les Neurotic Swingers sonnent de suite plus énervés, un peu comme si nos regrettés TV Killers avaient enfanté quelque descendance avec The Hives. (Gwardeath) 442 ÈME RUE N°56 Et pour les ceusses qui n'en auraient pas encore assez, le split EP réunissant Kevin K et Neurotic Swingers est là pour compléter les albums. Kevin K offre 2 inédits de haute tenue (dont une reprise de John Denver, "Living on a jet plane", exercice qu'il affectionne, sur l'album c'est le "These boots are made for walking" de Nancy Sinatra). Côté Neurotic Swingers, un seul inédit ("Night riders" est déjà sur l'album), mais dans la lignée d'"Artrats", un "You" imparable. Pour les complétistes compulsifs, ou les fans du format 7". Hysterisis Live Report Kevin K and the Real Kool Kats (samedi 22 novembre - Café du Théatre - Pontarlier) Pour diverses raisons personnelles, la soirée s'annonçait déjà pas mal... On rentre, salut tout le monde, on se cale devant et on attend les héros de la soirée... Le temps passe lentement quand on attend. Mister Kevin K et ses chats vraiment très cools s'installent. Le temps de lancé un bonsoir et hop, c'est parti. Je suis resté assez septique pendant les 3 premiers morceaux que je trouvais un peu bancal... "Oué c'est donc ça Kevin K ? Bof "... GRAVE erreur!!! Tout d'un coup, il se produit un truc... Le saint esprit du rock'n'roll descend sur les 5 chats sauvages!!! Ca y est, c'est parti, le démon du rock prend possession du rade et c'est tout le monde qui se met à remuer son cul pendant que les Kevin K nous balancent leur rock'n'roll en pleine gueule. Merde !!! Ca rock sec putain ! Je me surprends à rêver de moustaches, de santiags et de jeans moulants. Le public a bien du mal à rester insensible et il en redemande après chaque morceaux. Nos 5 lascars font une petite pause syndicale, le temps de se jeter quelques bières au fond du gosier. La suite se fait attendre... C'est qu'on en reveux bordel!!! Le concert reprend et on voit un mec avec son saxo débarqué de nul part, il se pose devant la scène et commence une p'tite impro sur la zik des kevin K. A partir de ce moment là, l'ambiance est encore monté d'un cran et on en a pris plein la face pour la demi heure restante. Le dernier riff se tait et c'est l'heure de constater les dégâts... Merde je crois bien que je viens de prendre ma leçon de rock n' roll pour un sacré moment... Et y' a pas que moi dans ce cas là je pense. Je fais un petit détour par le stand distro histoire d'en apprendre un peu plus sur les Kevin K et j'en profite pour repartir avec leur dernier CD sous le bras. Décidément, les Kevin K, ils ont la grande classe !!! Prenez des notes ... Oué, vous le groupe de poseurs moisis là au fond... Pour mémoire, ces mecs ont passé 40 ans... Et ils envoient le bois comme personnes ! Mon seul regret de la soirée... J'ai raté toutes mes photos... NOW WAVE November 2003 |